Tournoi de tennis Mantofa. La paire Francis Ekollo/Gilles Keptebeu a mis au pas, leurs adversaires Francis Taka/ Karl Njiomo dans le dernier quart de finale joué ce jeudi 23 juin 2022 à Douala.

Les enjeux étaient grands, et les acteurs ont répondu présents. Au début de ce dernier match des quarts de finale, il fallait mettre la stratégie la plus corsée en marche pour prendre les devants. C’est ce qu’ont fait Gilles Keptebeu et Francis Ekollo. Bien que menés rapidement dans le premier jeu de la partie, les derniers représentants de Happy Sport ont rapidement renversé la tendance, par le service du gaucher et plus jeune du tandem, qui donnait à chaque fois le tournis au receveur. Revenus à un jeu partout, il vont breaker leurs adversaires dans le jeu suivant et vont aller conclure tranquillement le set (6-4) en très peu de temps.

Mantofa THE KING au premier plan, se délecte du spectacle produit dans le tournoi dont il est le promoteur

Dans le second set, les tendances seront très serrées, au point d’interrompre le match sur un point, après la décision de ramener deux balles au serveur Francis Taka qui estimait que leur balle leur offrait le point, alors que Gaelle Tchekoulong, l’arbitre de chaise avait pris plus de temps qu’il n’en faut, pour prendre sa décision. « Ne sortez pas de votre match, acceptez cette décision et allez jouer, vont conseiller les supporters de la paire menée. Ce set sera âprement discuté jusqu’à quatre jeux partout, avant que la paire venue de Douala 5ème, sous l’impulsion de leurs supporters qui ont fait le déplacement, ne vienne conclure en maîtres (6/4, 6/4). Ils vont retrouver en demi-finale, la paire Ngongang/Kedy, passée par un trou de souris pour éliminer la paire Ngatoum/Nelson (6/4, 1/6, 12/10), dans un match où chacune des équipes a eu une balle de match. L’autre demi-finale va opposer la paire Kameni/Teboh à Ondoua/Che Deric. Les matches vont se jouer ce vendredi à partir de 14 heures, sur le court central du club Plateau Joss à Bonanjo, dans le 1er arrondissement de la ville de Douala.

David Eyenguè