Maxime Sossa Chester, promoteur de l’Open de Squash d’Edéa, explique que la discipline prend de l’envol au Cameroun
On vous a connu sur les courts de tennis. Et là, on vous retrouve dans les courts et arènes d’une autre discipline, le squash. Et on a l’impression que c’est une discipline que vous pratiqué depuis longtemps ?
Oui, bien sûr. Je suis dans la pratique du squash depuis plus de 15 ans. Mais vous pouvez aussi voir que c’est un sport qui se rapproche du tennis et donc, les joueurs se recrutent dans les milieux du lawn tennis et du tennis de table. Vous constatez avec nous que les matches se jouent en sets comme dans les deux disciplines sus-citées, et les sets se jouent au meilleur des 11 jeux comme dans le tennis de table.
On ne pouvait pas imaginer que cette discipline avait autant de pratiquants au Cameroun. Et pourtant, cet Open a regroupé de nombreux fans et joueurs venus des quatre coins du Cameroun
Il y a déjà de nombreux clubs où on pratique le squash dans le Cameroun, et nous les joueurs, nous sommes connectés. Ce qui fait qu’on peut de temps en temps organiser des regroupements comme ceux-ci. On peut citer Douala et salles de Squash à la Guinness , et à Perenco. Dans Yaoundé, on a des salles au Hilton Hotel, et au club France. A Buea, au Mountain Club et à Limbe aussi au SS Club de Bota.
Quelle est la particularité de cette discipline ? A Quoi peut s’attendre une personne qui arrive pour la première fois ?
C’est un sport qui travaille tout le corps et exige un bon cardio des pratiquants. Il appartient aux personnes qui veulent vraiment mettre leur corps en épreuve, dans une activité de challenge.
Il y a lieu de penser à une fédération de ce sport au Cameroun non ?
Nous allons rééditer ce genre de regroupements et multiplier les compétitions pour qu’on sorte vite de l’association pour parler de fédération.
Propos recueillis par David Eyenguè