L’ entraîneur de l’Union Sportive de Douala est très remonté contre ses joueurs après la défaite (0-2) face à son ancienne équipe Apejes de Mfou. Le jeune entraineur reconnait que ses joueurs ont changé d’hygiène de vie depuis leur retour à Douala

l’équipe d’en face connaissait par cœur celle que vous avez alignée aujourd’hui ?

 

“Non, C’est l’état d’esprit qui n’a pas été au rendez-vous, je crois qu’il se sont créer deux occasions en première mi-temps qu’il on transformées et puis ils ont été plus volontaires, plus tenaces dans les duels, ils ont gagné pratiquement tous les duels en première mi-temps. Je trouve que aujourd’hui on a été très lent et ça paye cash. C’est vrai qu’en deuxième mi-temps on a essayé de revenir mais jusque là on a manqué toutes nos occasions. C’est à moi l’entraîneur de trouver une solution parce qu’on n’a pas le temps de se reposer. La phase retour va déjà commencer, je pense qu’il faut créer un électrochoc parce que depuis que nous sommes revenus à Douala, il y a un manque de concentration peut-être parce que on ne réside plus tous les jours à l’hôtel, les gars sont rentrés au quartier l’hygiène de vie a changé, et ça se fait ressentir sur le terrain. Donc c’est à moi le manager de trouver les solutions et de voir avec l’administration ce qu’on peut faire.”

vous avez un problème de gardien de but, comment on règle ça ?

“irrémédiablement cette question va revenir. Pour régler ça il faut qu’on ouvre le mercato, qui va nous permettre de recruter un ou deux joueurs pour palier ce problème. Mais la défaite d’aujourd’hui a été collective et mentale, car souvent même avec ces gardiens-là, on gagne les matchs, même quand c’est difficile. Je corrobore aussi vos dires parce que quand on a une grande équipe il faut aussi un grand gardien. Mais aujourd’hui c’est une défaite mentale, on a été plus faible durant toute la première mi-temps. Il est vrai que techniquement et tactiquement on a semblé plus fort que cette équipe mais dans le football quand vous n’avez pas le Hemlé il n’y a pas de résultat. Même si vous faites n’importe comment, ça ne va pas marcher et j’en assume la responsabilité”.

Propos recueillis par Claude Elisabeth EYENGUE