Fêtes de fin d’année. L’association des Femmes du Port Autonome de Kribi a offert du sourire à de nombreux enfants nécessiteux du Centre de Protection des Orphelins et enfants pygmées ce 28 décembre 2021.

 

Ils sont une quarantaine, ces enfants qui composent l’effectif de ce centre particulier qui leur offre une vie de famille. Ils viennent d’horizons divers et bénéficient d’un encadrement affectif et scolaire à Pama, dans l’arrondissement de la Lokoundje, dans le département de l’océan. Pour ces fêtes de fin d’année, ces orphelins pour la plupart et les pygmées ont reçu la visite d’une association. L’association des Femmes du Port Autonome de Kribi (AFPAK) a pensé à ces enfants. Des vivres pour la cuisine, des livres pour leur éducation et des cadeaux en jouets selon les âges de ces petits anges. Une tradition depuis 2017 et l’installation du Port à Kribi, que les dames de l’AFPAK n’ont pas voulu rater cette année : « Cela est plaisant et surtout touchant de voir ces enfants esquisser des sourires à chaque fois que nous arrivons ici. Noël est la fête du partage, et notre association est faite des dames qui savent ce qu’il y a comme plaisir à partager ce qu’on a reçu. Avec ces quelques paquets, nous savons que ces enfants auront du réconfort en cette période de fêtes de fin d’année. Nous aurions pu passer plus de temps, si les emplois de temps nous le permettaient. Deux heures en compagnie de ces petits anges, et vous repartez au moins le cœur léger », a réagi Ursula Nkoa, la responsable du département de la communication du PAK.

Alertés de la venue de leurs hôtes, les quelques enfants de cet orphelinat ont travaillé dans l’apprentissage des chants et des sketches qui ont retenu l’attention de toute le monde. Sous les yeux très attentifs du couple Awomo, ces bienfaiteurs qui mettent de leur énergie depuis 33 ans pour leur donner une affection et une éducation de qualité, les orphelins de ce centre à Pama dans le quartier Nsimalen aux alentours de Kribi ont donné du spectacle à la hauteur des invités. Après deux bonnes heures de câlins et de joies, les dames de l’Afpak avaient du mal à repartir. En face, les orphelins aussi avaient du mal à les voir remonter dans le bus de 30 places dont la moitié des sièges portaient les cadeaux à leur arrivée. C’est dans une grande émotion que Mamans et enfants ont vécu leur séparation. Des attitudes qui ont emmené les femmes de l’Afpak à se convaincre de souvent revenir, même à titre individuel.

David Eyengue