La responsable des services juridiques du Port Autonome de Kribi tente d’expliquer les stratégies pour entraîner plusieurs filles et femmes dans le domaine portuaire.
En votre qualité de présidente de l’association, vous avez eu plus de 20 minutes pour vulgariser vos actions au Cameroun et en Afrique. Devant un grand panel qui vous sera peut-être bénéfique ?
Oui, nous avons eu une grande opportunité d’expliquer ce que nous faisons, parce que le reproche qu’on nous fait de ne pas souvent montrer nos actions. Donc en gros au Cameroun comme ailleurs, on ne nous connait pas. L’objectif ici était de faire connaitre l’association et ses activités, et enfin nous projeter en mettant l’accent sur les besoins de financements.
Avez-vous le temps matériel en entreprise, avec vos occupations professionnelles d’origines de promouvoir l’association ?
Cela donne un peu plus de travail, mais il faut s’organiser. Parce qu’en fait, le travail pour lequel je suis payée, c’est celui des affaires juridiques au Port (PAK, ndlr). Donc toute la journée, je la consacre à ce travail, et maintenant le travail associatif, je le fais en dehors, en soirée. Nous n’avons pas les actions tout le temps, nos actions sont trimestrielles. Cela nous donne le temps de travailler et de prendre une permission d’un jour par trimestre. Tout cela participe aussi de la bonne image au PAK.
Vous commencez à sensibiliser les jeunes élèves des lycées et collèges aux métiers maritimes avant les étudiantes et d’autres plus âgées. Selon vous, on devrait changer les programmes ou introduire des leçons qui aideraient la jeune fille longtemps avant ?
Je ne pense qu’on ait besoin de changer les programmes, parce que le secteur maritime est comme tous les autres secteurs. Par contre, nous au niveau associatif, avec nos missions, nous devons intensifier les actions, enfin que la jeune fille connaisse les métiers portuaires et maritimes. C’est pour cette raison que nous avons besoin de financements. Nous avons besoin de faire des conférences dans des grandes salles comme au Palais des Congrès, comme cela on aura une très grande population pour qu’on leur explique les opportunités qu’il y a dans les secteurs maritime et portuaire.