Ils appartiennent aux entreprises opérant dans les secteurs de la maintenance industrielle, transport et logistique et l’Agro-Alimentaire. Ils ont bénéficié du partenariat Public-Privé qui est un Groupement d’Intérêts Publics (GIP) MINFOPRA – GICAM- AFD, une première dans le secteur de l’Industrie.

« Un peu plus de 90% des accidents de la route au Cameroun impliquent les gros porteurs. Et dans la majorité des cas (avis de l’ASAC) des personnes qui sont aux volants ne sont pas nécessairement des chauffeurs titulaires. Donc il se pose un problème de compétences quelque part. Celui qui est au volant n’a ni le savoir, ni le savoir-faire ni le savoir-être nécessaire pour bien maîtriser la machine ».

C’est par ces termes que le Docteur Amang A Ngon, conseiller en formations au Gicam a commencé à présenter le besoin pressant qu’ont les entreprises à former leurs personnels. Il n’y a pas que dans le domaine des transports et Logistiques.  Ce manque est constaté aussi dans les secteurs comme l’Agro-Alimentaire et celui de la Maintenance Industrielle : « Les Camerounais viennent des institutions ou écoles de formations avec un minimum de savoir, mais ne sont pas forcément habiletés à gérer efficacement les problèmes de terrains en entreprises ».

L’Etat du Cameroun et les entreprises, à travers le Gicam ont signé un partenariat depuis 2012, qui devrait permettre la construction de deux centres, pour former les employés déjà en entreprises : « Le projet vise à construire deux centres de formations sectoriels spécialisés dans les métiers de l’Agro-Industrie pour le centre de Douala, et le centre d’Edéa sera retenu pour les formations de la maintenance industrielle et du transport logistique.  En attendant que les centres soient construits, le Gicam a répertorié les problèmes de ses entreprises membres, et le 16 mai 2018, a lancé des formations par « des cadres d’entreprises à fort potentiel qui viennent animer des formations et eux-mêmes ont bénéficié d’une session de formation de formateurs, pour leur permettre de développer des aptitudes et des compétences pour être formateurs en formations continues ». a conclu l’expert.

Des formations qui permettent d’obtenir un meilleur rendement dans les  entreprises dont les employés ont bénéficié. On parle aussi   des risques minimisés d’accidents dus, très souvent, au manque de formations de ce genre. Les 255 récipiendaires de ce 18 octobre 2021, sont de l’expérience pilote.

David Eyenguè