. Le Directeur général des Brasseries Royales Africaines, Coopérative Agricole et Brassicole (BRC-CABRA) explique l’ambition qui se cache derrière le projet.

 

Pourquoi organiser une cérémonie solennelle de remise d’un certificat de conformité ?

En gros vous êtes là aujourd’hui parce que nous célébrons une sorte de mise à disposition de nos produits chez le consommateur. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, on peut vous dire que nous avons reçu le quitus de qui de droit de donner nos produits au consommateur et que ce dernier soit garanti que ce qu’il ingurgite est un produit de qualité, qui a été certifié par l’organisme qui est supposé le faire dans le Cameroun et qu’on peut l’exporter dans la zone CEMAC. Donc c’est l’ANOR, l’agence de la norme et de la qualité au Cameroun qui nous a dit : nos produits ont été certifiés, c’est-à-dire que ce sont des produits conformes, des produits qui peuvent être consommés par le consommateur sans crainte. Sur le plan de la sécurité du consommateur donc, on est assuré que notre produit est sain, c’est ce que l’ANOR nous a dit en certifiant nos produits. Donc vous êtes là aujourd’hui parce que nous célébrons cet événement, on veut dire merci à l’ANOR et on est très satisfait avec elle car elle a fait un travail formidable que nous apprécions à juste titre, parce que globalement ils n’ont pas que fait des audits, ils nous ont conseillés, pratiquement formés, enseignés sur la démarche-qualité réelle du Cameroun. Nous sommes certes une structure qui ouvre ses portes, probablement une structure qui n’est pas de grande envergure mais nous avons un plan pour devenir l’entreprise agroalimentaire la plus respectée au Cameroun. C’est la raison pour laquelle nous avons commencé par cette démarche-qualité.

Il s’agit là de la fin d’un processus. Comment les choses ont-elles commencé ?

Disons-le ainsi : l’entreprise a sa carte de d’identité depuis le 23 décembre 2020. C’est un projet qui date peut-être de 25 ans mais il a commencé à voir le jour à partir du 23 décembre 2020. A partir de ce moment, nous avons commencé la démarche parce que dans notre processus, le leitmotiv de l’entreprise c’est vraiment la qualité, de la qualité au bout de la qualité. Donc à partir de ce moment, nous avons pris toutes les informations sur ce que nous devrions faire dans la zone CEMAC et en particulier au Cameroun pour y arriver et lorsque nous avons eu toutes ces informations, qu’on a su que c’était l’ANOR qui devait le faire, on a fait la démarche pour être identifié comme une compagnie qui veut se certifier et l’ANOR nous a accompagnée. Elle nous a envoyés un groupe d’auditeurs, c’était vraiment des audits et ses auditeurs sont venus sur le terrain toucher notre process, des documents jusqu’à ce que nous faisons réellement dans l’entreprise pour que le consommateur soit en sécurité lorsqu’il consomme notre produit. On a passé tout en revue et à la fin, ils ont fait des prélèvements d’échantillon de produits qu’ils sont allés analyser dans leurs laboratoires. Nous avons attendu le temps qu’il fallait et ils nous ont appelés pour dire : « vous avez fait du bon boulot en terme de gestion alimentaire, documentaire, procédure de mise sur pied de produit ; vous avez un produit merveilleux. Donc vous pouvez vous mettre sur le marché, nous vous donnons l’autorisation ».

Propos recueillis par F.K.