Ahmadou Wadiri. Le vainqueur de la quatrième édition du Prix Pierre Castel a reçu son diplôme et un chèque d’environ 10 millions de franc cfa ce vendredi 2 juillet 2021 à l’hôtel la Falaise de Douala.

 

La remise des récompenses aux lauréats de la quatrième édition du prix Pierre Castel s’est déroulée ce vendredi 2 juillet 2021 à l’hôtel la Falaise de Douala. Sur 117 candidatures déposées par les participants camerounais, six se sont démarqués et c’est Ahmadou Wadiri qui a raflé la mise avec son entreprise qui produit du riz cent pour cent camerounais Nouria, à Yagoua dans l’extrême nord du Cameroun. Le jeune camerounais a remporté à l’issue de cette soirée, un coaching, une formation d’un an certifiante par e-learning avec le centre du commerce international de Genève, un parrainage et un chèque  de 15.000 euros avec un trophée remis par son parrain Christophe Eken, le président de la chambre du commerce de l’industrie des mines et de l’artisanat du Cameroun (CCIMA) : « je suis très comblé, je suis agréablement surpris par ce mérite qui a été reconnu au niveau du jury Camerounais et également au niveau du jury de Bordeau » explique Ahmadou Wadiri le gagnant du prix Pierre Castel.

Ce Camerounais originaire de Yagoua dans l’extrême nord a développé une coopérative de Transformation et Promotion Agro-alimentaire (TPA) qui consiste à augmenter l’offre du riz Made In Cameroon à travers trois cent groupements de  riziculteurs qui se sont unis pour la production, la transformation et la commercialisation du riz Camerounais : « le prix Pierre Castel met à la disposition des entrepreneurs un fond qui permet de les booster, pour que les jeunes entrepreneurs puissent être compétitifs dans le domaine de l’agro-alimentaire. Nous remercions ce fond Pierre Castel qui développe cet écosystème là avec des jeunes qui sont finalistes, des jeunes qui sont ambitieux dans le domaine de l’agro-alimentaire » développe le jeune lauréat. Déjà instigateur de 4500 emplois dans sa région d’origine grâce à cette coopérative, Ahmadou voit plus grand encore pour l’économie camerounaise : « il faudrait que le gouvernement encadre tous les différents acteurs, et mette à la disposition des riziculteurs des semences de qualités. Mettre à leurs dispositions des entrants nécessaires pour booster la production, pour que nous puissions augmenter le rendement à l’état et aménager des terres qui sont disponibles ce qui va nous permettre de faire une économie de chaîne et de devenir exportateurs de riz » conclut-il.

Claude Elisabeth Eyenguè