Roland Ngatoum. Cet ancien international de volleyball reconduit au lawn-tennis a offert deux semaines de joutes sportives aux vétérans de la balle jaune dans la ville de Douala
Deux semaines d’activités intenses pour les vieux pourquoi ?
Un ami allait à la retraite professionnelle. Un ami de très longues dates avec qui j’ai partagé le tennis pendant de nombreuses années. La seule chose qu’on peut offrir à ce genre d’ami, c’est des matches de tennis à répétition, avec des acteurs d’un certain âge. Nous avons donc voulu fédérer les joueurs de tous les clubs de tennis de la ville de Douala pour cet hommage
Quelles étaient les conditions à remplir ?
Les joueurs devaient avoir 50 ans et plus. Très souvent quand on dit vétéran, vous avez des enfants de 32 ans qui s’emmènent et la compétition est faussée dès le départ. On avait besoin d’un certain équilibre dans le jeu, d’où le choix des joueurs de cet âge.
Il y a eu pourtant des jeunes joueurs aussi pour les doubles. Chaque joueur avait un choix libre ?
Nous avons introduit les jeunes et les entraineurs pour les matches de double, parce que ces catégories sont souvent très oubliées. On s’est donc dit qu’il faut associer un jeune et un vétéran. Et ces paires pour le double ont relevé le niveau du tournoi. Pour former une paire de double, il fallait que chaque joueur de 50 ans choisisse un jeune (à partir de 15 ans) ou un coach.
C’est une expérience à renouveler ?
Quand vous voyez autant de sourires sur les visages des personnes de ces âges, c’est que l’organisateur ne s’est pas trompé. Cela l’encourage d’ailleurs à recommencer. Et surtout, le plus important, c’est d’avoir rendu ce bel hommage à un ami.
Propos recueillis par David Eyenguè