Formation. La société des provenderies du Cameroun a redémarré les sessions de formation des éleveurs, jeudi 24 juin 2021 qui avait été mise en arrêt depuis le début du COVID 19.

Le ministère de l’élevage, des pêches et des industries animales a abrité jeudi 24 juin 2021 la reprise des formations organisées par la société des provenderies du Cameroun pour les éleveurs. Depuis le début de la pandémie de Coronavirus, les formations avaient été mise en arrière-plan pour des questions de sécurité : « l’objectif de l’atelier d’aujourd’hui est de reprendre nos séminaires techniques que nous faisions depuis une dizaine d’années et qu’on a malheureusement dû arrêter à cause du Covid. C’est la reprise, on est très contents d’être là c’est vraiment formidable de pouvoir recommencer » explique le PDG de la société de provenderies du Cameroun,  Bart Buytaert. Pour la reprise, les formateurs ont décidé de parler de l’entretien des poussins d’un jour et des porcs de la mise bas à la vente : « aujourd’hui nous parlons de l’élevage des poulets de chair en zone tropicale et la problématique de l’élevage du porc au Cameroun. C’est pour donner une impulsion aux éleveurs, aux partenaires, pour leur faire comprendre que la vie continue qu’on doit se nourrir malgré la crise. La poule continue de pondre ses œufs donc il faut bien les liquider » poursuit-il.

Les éleveurs venus nombreux ont pu être édifiés sur des sujets divers et variés allant des conseils de nutritions des animaux aux stratégies pour éviter les maladies dans la ferme jusqu’aux nettoyages des locaux et la gestion des cadavres. Le séminaire était focalisé au maximum sur les portions de nourriture à donner aux animaux et les techniques pour économiser de l’argent : « le corona a fortement impacté le secteur de la volaille mais nos séminaires ont un apport technique. Nous ne contribuons pas à la fluctuation des prix, nous essayons de faciliter la vie des éleveurs au maximum pour leur permettre de rentrer dans leurs frais » a conclu Bart Buytaert.

À la fin du séminaire, les participants venus d’un peu partout ont pu poser des questions, des préoccupations, des cas d’école pour une meilleure compréhension des faits développés pendant le séminaire et une meilleure assimilation des conseils prodigués tout le long de ses quatre heures de conférence : « j’ai trouvé ce séminaire très enrichissant, surtout sur le point de la biosécurité, car ce sont des aspects très négligés dans les fermes. Encore ce matin je disais à mes employés qu’il faut plus de propreté dans la ferme. Je suis très contente d’avoir participé » confie Henriette Ewane Nono, propriétaire d’une ferme de poulets de chair.

Claude Elisabeth Eyengue