Au moment où le rugby camerounais essaye de revenir sur les terrains, Jacques Ngonsu, l’entraineur formateur de plusieurs grands noms dans la discipline, reçoit des distinctions et doit mettre en place une équipe nationale féminine de rugby à 15.
Après plusieurs mois de léthargie et de bagarres internes, la balle ovale se remet petit à petit dans les stades. Pour retrouver ces joueurs qui n’avaient pas quitté les pelouses, et qui continuaient dans leur passion, les administrateurs ont caché la hache de guerre pour revenir à de meilleurs sentiments. Une situation constatée par les instances internationales qui aident le Cameroun à se remettre en marche. Entre autres changements à venir, on parle du rugby féminin à 15, avec une équipe nationale à former. Jacques Ngonsu Tchonlahui vient d’être nommé entraineur national de cette catégorie : « J’ai pour devoir de conduire et de mettre en place cette équipe nationale féminine de rugby, qui a un boulevard devant elle, et qui peut valablement représenter le Cameroun et peut-être l’Afrique dans le giron encore ouvert du rugby mondial. J’ai cette nouvelle casquette et je me dois de conduire avec les autres membres du staff, ce qui sera une lumière pour le sport camerounais, une lumière à venir ».
Le Camerounais vient aussi de recevoir une promotion de l’international board Wheelchair sevens (W7IB), l’instance mondiale en charge du rugby sur chaise à 7. Jacques Ngonsu Tchonlahui vient d’être admis à la commission technique du département Afrique Sub-Saharienne de la W7IB : : « J’ai été également porté à la tête de la direction technique de Rugby sur fauteuil à 7 au niveau de l’Afrique Sub-Saharienne, donc c’est 48 pays dans lesquels on devrait implémenter la future Coupe d’Afrique de rugby sur fauteuil à 7. Il faut faire décoller ce sport qui va montrer aux personnes avec un handicap qu’ils doivent exprimer les forces qu’ils possèdent au travers du rugby». Un nouveau départ, pour le passionné qu’il est, et qui n’a jamais arrêté la formation des jeunes joueurs de rugby à partir de six ans.
David Eyenguè