Cameroun –RDC. Le match des quarts de finale qui va opposer les Lions Indomptables A’ aux Léopards de la République Démocratique du Congo annonce les couleurs d’un plein d’œuf au stade de Japoma.

Depuis le lundi 25 janvier 2021, lendemain de la qualification des Lions Indomptables A’, les Camerounais se sont rués vers les points de vente des tickets d’entrée. Alors même que l’adversaire des Lions n’était pas encore connu, à Douala, on assistait déjà à un bal de chercheurs du précieux sésame. Pour ceux qui s’y sont pris tôt, ce sont plus les Lions que le match qui les intéressent : « La configuration des matches et la répartition des poules voulaient que le Cameroun, pays hôte, joue ses matches à Yaoundé. Et s’ils remportaient tous leurs matches, on n’aurait pas la chance de les voir à Douala. Mais comme ils ont fini 2ème de la poule, c’est une occasion de les voir ici. Nous allons aussi avoir enfin une bonne raison d’aller visiter le stade de Japoma ». Pour d’autres, c’est la confrontation face à l’équipe de RDC  qui est la grande motivation : « Ils disent partout qu’ils sont venus gagner le Chan, parce qu’ils sont deux fois vainqueurs. Même si notre équipe ne joue pas bien, nous aimons ce genre de défis, et il ne faut pas rater ce genre de match. Et comme on n’a pas droit au plein du stade, il faut s’y prendre tôt pour avoir son billet ».

Depuis le lundi 25 janvier et la qualification de la RDC, les Camerounais sont encore plus motivés et la recherche des billets encore plus accentuée. Les points de vente ne désemplissent pas, tout le monde cherche le même billet, celui du quart de finale Cameroun – RDC. Parmi les chercheurs les plus actifs, on compte les chefs de familles dont les épouses ont subitement eu l’envie de foot. Pour ce match, 25000 places seront mises en vente ; mais les billets n’arriveront à Douala que ce matin de jeudi 28 janvier 2021, selon Paul Biteg le président de la commission de billetterie. Malgré les performances des Lions A’ en dents de scie, notre équipe nationale continue de faire foule.

David Eyenguè