Chan Total Cameroun 2020. La salle réservée aux hommes de médias ne donne que trente possibilités de s’asseoir, et les journalistes accrédités doivent se débrouiller comme ils peuvent pour rendre l’information.

Parmi les outils d’un stade moderne de football, il y a les espaces réservés aux journalistes. Les historiens du moment, quand ils sont accrédités, doivent se retrouver dans une salle pour rendre leurs travaux. L’espace réservé aux journalistes au stade de Japoma n’a que trente chaises et 18 postes d’ordinateurs. Une situation qui a intrigué plusieurs confrères qui ont déjà été dans d’autres pays pour des compétitions de cette envergure. Raphael Happi, reporter globe-trotter essaye de relativiser : « comme c’est encore un complexe en chantier, j’ai l’impression que ceci est juste un espace du stade qui n’est pas retenu pour le vrai stade. Parcequ’on ne peut pas avoir un media center de 30 places pour une presse internationale qui vient couvrir une compétition comme le Chan. Encore moins  pour un stade qui peut accueillir 50 000 spectateurs. Au Gabon en 2017, on avait plus de 2500 places. Au Maroc, en Egypte, et même en Guinée Equatoriale pour la compétition Uniffac du mois dernier, on avait mieux». Pour Rigeau Mulopo, journaliste sportif venu de la RDC : « la salle est trop petite. Ce qui est encore plus grave, c’est qu’on est en pleine période covid. Il fallait une salle plus grande, car la pandémie existe vraiment. Il faut que les journalistes entrent par alternance, se relaient après une ou deux heures. Il y a très peu de postes de travail, et l’espace inexistant pour ceux qui ont leurs ordinateurs ». Jacques Marcel Itiga, Aest le  responsable de la communication du syndicat National des Footballeurs du Cameroun : « On doit dire que pour nous qui sommes allés couvrir les compétitions ailleurs, cette salle est un peu exiguë. Tout est en petit nombre : postes de travail, espaces même le confort. On espère que certaines mesures seront prises pour les compétitions à venir ».

Plusieurs compartiments de ce stade neuf ne sont pas à la taille de sa grandeur. Les organisateurs de la prochaine compétition à venir, la CAN 2022, peuvent s’inspirer de ce qui avait été fait au Gabon en 2017, où plus de 2500 postes de travail pour journalistes avaient été installés dans un chapiteau dans l’enceinte du stade d’Agondjé à Libreville.