Le Président Fondateur de la Oyebog Tennis Academy (OTA), réitère son engagement à transmettre le rêve aux enfants du Cameroun, en ce début de la 22ème année.
Cette rentrée scolaire du deuxième trimestre est particulière à OTA ?
Oui, nous pouvons le dire. Cette rentrée marque la fin de la période de stages que nous avons eus pendant les congés, le festi-Noel, et l’énorme activité avec mes tournois organisés dans le Cameroun auxquels nous avons participé. Cela a aidé nos meilleurs élèves, sur le championnat d’Afrique Centrale et de l’Ouest des jeunes qui doit avoir lieu bientôt au Togo. Nous avons pris toutes les dispositions pour accueillir les jeunes élèves de retour de congés, pour qu’ils démarrent le deuxième trimestre dans la sérénité. Oui, nous sommes toujours prêts, et je préfère le slogan pour l’academie, qu’il y ait une compétition ou pas, c’est de toujours bosser, toujours travailler, se préparer pour le meilleur ou le pire.
Avec les performances de ces enfants pendant les tournois de décembre au Cameroun, peut-on croire que la nextgent du tennis s’est formée ?
Nous sortons d’une longue tournée des tournois à Happy Sports à Douala, du tennis club de Yaoundé et du tennis club de Nko’ovos à Ebolowa. Nous avons constaté les performances de nos jeunes athlètes : Okalla qui a fait une performance folle à Happy Sport, Tcheboy et Cleefort Nkwain qui ont laissé une très belle impression là-bas. J’étais content de voir que nous avions six de nos élèves du côté masculin qui sont entrés dans le tableau final et deux qui ont atteint les quarts de finales, et trois filles en demi-finales. Tous ces enfants sont âgés entre 15 et 21 ans, c’est impressionnant. Arrivés à Yaoundé, nous avons eu le meilleur : j’étais fier de voir Joseph Oyebog Junior qui, à treize ans, a fait trois victoires dans le tableau final avant de se hisser en quart de finale. Le premier match c’était par WO, le deuxième c’était Cédric Woubong, et le troisième, c’était avec Nkollo André. Avant cela, le plus jeune joueur à avoir fait une telle performance dans un tournoi de cette envergure, c’était son père que je suis quand j’avais 17 ans. C’est à ce moment que la Sonara décide de venir en secours en sponsoring. Je vois qu’il a fait la même chose à seulement treize ans. A Ebolowa, il y a eu Tcheboy et Okalla toujours, qui ont fait de belles performances là-bas qui nous ont impressionnés. Cela nous donne la motivation de continuer à travailler, et rappeler que nous sommes indécourageables.
Propos recueillis par David Eyenguè à Souza