Nganou Djoumessi, Ministre des Travaux Publics

« Je dois me féliciter de ce que le secteur privé s’intéresse déjà au secteur du bâtiment et travaux public. L’objectif de ma démarche c’était véritablement de les mobiliser visant la prolongation et la durée des routes en terre. Je voudrais que le secteur privé, notamment les membres du Gicam, s’organisent à disponibiliser sur le marché national, ces matériaux qui ont été agréés, pour que nous puissions prolonger la durée de vie de nos routes en terre, que nous puissions les stabiliser d’une part. Et que d’autres parts le secteur privé s’organise aussi, pour que nous puissions trouver une sorte de substituts de bitume pour continuer à revêtir nos routes. Nous avons, me semble-t-il atteint nos objectifs, si e m’en tiens aux engagements que le président (du Gicam, ndlr) lui-même a pris, et qui transparait dans le rendu de nos conclusions.

S‘agissant de la préférence nationale, elle s’appréhende en fonction de la source de financement. Quand nous avons un financement conjoint que nous partageons donc  avec un partenaire étranger, ce sont les règles de ce partenaire qui prévalent dans le choix du partenaire technique qui doit réaliser l’infrastructure. Ce que nous faisons dans ce cas-là, c’est que le co-contractant qui sera choisi conformément à ces règles puisse à tout le moins travailler avec des entreprises camerounaises  en matière de sous-traitance. Et nous insistons là-dessus. Nous avons une quotité de sous-traitance minimale qu’il faut réaliser. Quand il s’agit d’un financement interne, la préférence nationale s’exerce. Vous n’avez qu’à voir la mobilisation des entreprises des travaux publics, qui sont des entreprises nationales et qui travaillent sur les axes routiers financés par le gouvernement ».