Tournoi de tennis Open Papa Super et Bye Bye José. Le comité d’organisation a proposé un calendrier qui permet aux joueurs vétérans de se rencontrer après leurs journées de travail.

Trois catégories de vétérans font partie de ce tournoi. Les joueurs qualifiés de Hors-série, qui se trouvent dans la tranche d’âge de 30 à 44 ans, les joueurs de la première série ( entre 45 et 55 ans), et les joueurs de deuxième âge (âgés de plus de 56 ans). Alors que le comité d’organisation  attendait l’engouement dans la dernière partie du tournoi qui concerne les joueurs séniors, il a été surpris de l’effervescence des inscriptions dans ces trois catégories de vétérans. La direction technique du tournoi, qui a à sa tête Nana Nzinguia Depollo (DTN Adjoint à la fédération Camerounaise de tennis) a trouvé une formule qui a encore excité ces anciens joueurs à s’inscrire nombreux : « Nous avons enrégistré plus de 110 inscrits dans les trois catégories. Et pour une autre motivation, nous avons éviter la formule du Knock out, qui fait partir le joueur seulement après avoir perdu son premier match. Nous avons choisi de les repartir en poules de quatre, pour que chaque joueur ait la chance de jouer trois matches avant d’être qualifié ou éliminé. Ainsi donc, chaque joueur a trois adversaires, et ses trois matches seront joués en semaine, selon leurs emplois de temps. Les joueurs s’appellent au téléphone (l’organisation a mis sur une plateforme les numéros des inscrits par poules), s’entendent de la date et du jour de leur match, et le juge-arbitre Gervais Njepjo les programme simplement ». Une formule « magique » qui donne beaucoup de liberté aux joueurs, et qui les rapprochent : « avant même de se retrouver sur le court, on a l’impression que les deux joueurs se connaissent, et c’est génial pour l’esprit de fair-play que nous voulons promouvoir dans la compétition », nous a avoué Gabriel Lowe, le principal mécène de ce tournoi.

Les joueurs se retrouvent donc sur les courts du Happy Tennis Club de Makèpè tous les soirs pour des confrontations en nocturne, après les journées de travail bien accomplies. Quelques petits retards sont observés ici et là pour les matches en début de soirée vers 17 heures, à cause des embouteillages dans la ville. Mais pour les matches qui sont programmés en soirée, il n’y a pas encore eu de souci. Les gradins sont pleins d’autres joueurs et des collègues qui découvrent une autre activité de leurs voisins de bureau, ou encore les familles entières qui font le déplacement pour venir se constituer en fans clubs du chef de famille en pleine activité sportive.

David Eyenguè