Douala. Ils sont nombreux, les visages du football qui avaient quitté les radars des caméras des stades du Cameroun, qu’on retrouve impliqués dans les équipes qui prennent part au tournoi Bepanda – Infos.

Amia Ekanga, ancien milieu de terrain des Astres Football Club de Douala, parti à une aventure fructueuse qui avait abouti à la signature de la nationalité  Equato-Guinéenne est de retour sur les terres  de ses ancêtres depuis quelques mois. Son nom a même été aperçu sur une liste des éducacteurs de football qui souhaitent passer leurs premiers diplômes d’entraineurs dans le Littoral. Le virevoltant milieu offensif a été aperçu sur le banc de touche de Les Astres FC de Douala, lors de la deuxième sortie des brésiliens de Bépanda ce lundi face à la modeste formation Bethle du Gabon (4-2). Assis sur le banc de touche avec son calme légendaire, il a joué aux adjoints de Mbarga Anicet l’entraineur principal dont on se demandait déjà qui est l’adjoint. Nul doute que l’ancien capitaine des Zalangs et des Astres à ses années de gloires, puisse se retrouver sur ce banc comme adjoint en attendant de passer ses diplômes.

L’autre curiosité et pas la moindre, c’est l’ancien latéral gauche de l’Olympique de Marseille et de Red Stars en France, qu’oj a retrouvé sur le terrain en terre battue du stade cité Cicam ce mardi 13 octobre 2020, sous les couleurs jaunes de Soleil club de Yaoundé. L’ancien latéral gauche de la Panthère du Ndé dit avoir pris du plaisir à retrouver le jeu : « après de nombreuses blessures, je suis content de retrouver les stades pour jouer au football. Je suis au Cameroun depuis quelques temps, et j’ai retrouvé certains de mes amis dans un projet que je veux accompagner ». Le latéral gauche a toujours son sourire et son embonpoint légendaire, et rêve même de Ligue 1 au Cameroun cette saison : « Je m’entraine. Et j’ai même proposé mes services en qualité de joueur dans certaine équipe de notre championnat, mais j’attends toujours les propositions. Je n’ai que 31 ans, et petit à petit, je vais retrouver ma grande forme ». Nombreux sont les inconditionnels des stades de football de Douala qui ne l’ont pas reconnu, même si le joueur natif de Buéa dans le Sud-ouest est resté fidèle à ses tatouages et sa chevelure toujours teintée aux couleurs qui attirent l’attention. On attend maintenant la verve et la lourde frappe du gauche qui était la sienne.

David Eyenguè