Théophile Feunku, entraîneur de Léopard de Douala
Cela fait deux jours que vous recevez les postulants à votre effectif. Quelle impression ?
Une impression en demi-teinte, parce que nous avons commencé avec dame pluie qui s’est invitée. Ce qui a perturbé la journée d’hier. Aujourd’hui (mercredi 16 septembre 2020, ndlr), Dieu merci ; il n’a pas plu et nous avons l’occasion de voir certains de ces enfants montrer leurs valeurs. Pour le moment, on continue de regarder et on verra d’ici un ou deux jours.
Quel commentaire vous inspire le gros effectif arrivé. C’est Léopard qui est très sollicité ou c’est la ville de Douala qui a beaucoup de joueurs ?
Un peu les deux. Vous savez que Douala est la ville ressource du football camerounais ; il y a trop de joueurs. En plus, Léopard est une équipe professionnelle en Ligue 2. Très sollicitée. Donc je ne suis pas étonné de l’engouement observé ces jours-ci.
Après deux jours d’observation, que peut-on dire au niveau de la qualité ? Les prétendants ont quand même le niveau acceptable pour des tests à Léopard ?
Pour moi, la pluie n’arrête pas le développement. Malgré la pluie d’hier, j’ai pu observer comment ils peuvent se débrouiller en cas de pluies. Il y en a qui tirent leur épingle du jeu. On va y tirer la bonne graine. Pour la plupart, ils avaient déjà joué dans des clubs ou dans les centres de formations. Donc ils ne sont pas étrangers aux choses.
Dans ce gros effectif à l’essai, vous n’allez pas retenir tout le monde. Vous misez sur combien de joueurs ici ?
Nous avons commencé à travailler depuis deux mois. Nous avons des joueurs que nous avons ciblés. Certains ont déjà signé des contrats, pour d’autres on est encore en discussions. Mais vous savez, au football, ça va très vite. Nous avons fait ce casting en prévision des joueurs ciblés qui peuvent ne pas s’engager avec nous. C’est un plan B en quelque sorte.
L’ambition cette saison c’est la montée ?
Monter en Ligue 1 est un droit pour Léopard. Notre place c’est là-bas en Ligue 1. Maintenant, il faut se battre, il faut mettre les moyens pour y arriver. On ne marche pas pour arriver au soleil, il faut courir.
Propos recueillis par David Eyenguè