Ngandeu Ngandui. Le roc de la défense des Lions nous a raconté sa longue histoire avec le football et ses passages obligés. Cet extrait que nous vous proposons est celui du fameux bizutage.

Dans le monde du football, il y a toujours une première. Au moment où un joueur intègre un nouveau groupe dont il est fier, (lorsqu’il change de statut et devient plus grand), les anciens lui imposent de chanter et danser au milieu de l’effectif pour montrer « ses touches » de chanteur et danseur. Pour Ngandeu, c’était la chanson de l’artiste aveugle Prince Aimé.

Ton premier contact avec les Lions, raconte-nous un peu ton bizutage

« Je suis arrivé dans une équipe où je ne connaissais personne. Le seul joueur que je connaissais, c’était Fai Collins avec qui j’ai joué en Roumanie. Il y avait plein de nouveau joueurs. Je crois qu’il y avait Arnaud Djoum, Mbaizo Olivier, Ndip Tambè, nous étions nombreux. Plusieurs joueurs de l’Union de Douala et beaucoup d’autres locaux. C’était un groupe très jeune, et des joueurs de la même génération. Il y avait certains anciens : Moukandjo, Ondoa, Ambroise (Oyongo, ndlr). Avant mon arrivée en équipe nationale, je ne savais pas ce qu’on appelait le bizutage. Je me suis présenté, on m’a posé des questions, ils m’ont taquiné,  Le stage c’était à Mbankomo. Je suis un garçon qui ne parle pas beaucoup, en plus devant les gens comme ça. Ce n’était pas facile du tout, mon bizutage. J’avais apprêté une chanson de Magic System un groupe ivoirien, et on m’a dit non : ici, on chante les chansons du Cameroun. J’étais perdu, je n’avais rien apprêté de ce genre, je n’avais aucune chanson qui me venait en tête. J’ai fini par chanter « Viviane » de Prince Aimé. J’ai choisi cette chanson-là par ce que les paroles étaient faciles et elle était mémorisable et je l’avais déjà en tête il fallait plus trop chercher et  lorsque je l’ai entonné ils ont toutefois repris du coup ce n’était pas trop difficile ». A la fin de cet article, consultez la vidéo en cliquant sur le lien https://youtu.be/gVXRp6zZ16o

A suivre… Comment un entraineur en club a failli me fermer les portes de l’équipe nationale

David Eyenguè