Depuis quelques jours, plusieurs malades ont trouvé la guérison grâce au traitement proposé par l’archevêque métropolitain de Douala.
Tout est parti d’un message partagé dans les réseaux sociaux, annonçant que l’archevêque métropolitain de Douala a trouvé un remède pour éradiquer le corona virus. Le message annonce plusieurs patients déjà guéris. Ce matin du lundi 27 avril 2020, la cour de la cathédrale Saints Pierre et Paul de Douala ne désemplit pas, chacun veut rencontrer le chercheur, mais c’est le Docteur Engelbert Kameni, coordonnateur diocésain de la santé qui s’est présenté à nous pour une confirmation de la bonne nouvelle : « Nous avons L’archevêque métropolitain de Douala qui est un naturopathe chercheur connu et reconnu depuis de longues dates qui a mis sur pied un traitement contre les infections respiratoires dont on connait les symptômes. C’est la toux, c’est la dyspnée ou difficulté respiratoire. Parfois, l’écoulement nasal. Alors, par le passé, c’était la grippe. Donc ce traitement était orienté vers la grippe. Il s’avère donc que ce dernier temps, avec l’avènement du covid 19, le nombre de consultation a augmenté. Et le produit n’a pas changé, c’est le même produit qui s’administre aux patients. Alors, nous-mêmes, nous sommes surpris par les messages des réseaux sociaux, mais le père archevêque continue de prendre en charge ses patients ».
Le coordonnateur diocésain de la santé semble rassurer que ce travail est bien connu des autorités Camerounaises, dont le ministre de la santé publique : « Evidemment que nous restons à l’écoute. Chacun fait son travail à son niveau. Nous faisons notre travail et restons ouverts pour une éventuelle réflexion. Je vous ai dit que ce travail ne date pas d’aujourd’hui. C’est justement avec l’avènement du covid 19 qu’il y a toute une communication autour. Nous restons sereins, ouverts. Le produit de Monseigneur va suivre son cours et à chacun de faire son travail ».
A l’église catholique de Douala, bien que l’on soit convaincu de l’efficacité du produit, on ne veut pas encore donner un nom pour des raisons évidentes : « Le produit, c’est les extraits de plantes. C’est un ensemble d’huiles extraites des plantes. Nous nous réservons de donner le nom parce que comme vous le savez, il y a plusieurs noms sur le marché. Nous n’avons pas besoin d’être victimes d’une confusion. Mais dans la littérature faite par Monseigneur, vous trouverez tous les éléments constitutifs de ce produit ».
Ils sont nombreux, les patients qui prennent la direction de la cathédrale, même si c’est dans les hôpitaux catholiques qu’ils sont attendus, selon le protocole mis en place par Samuel Kleda:
« Ils sont plus d’une centaine de malades déjà reçus. Mais vous devez comprendre que tous ces malades sont ceux qui présentent des symptômes des infections respiratoires. On ne saurait faire la différence entre les infections à covid 19 et autres infections. Nous sommes en train de vouloir rendre ce travail scientifique dans le respect de l’art qui est la médecine. Mais il ne s’agit pas tout simplement de donner le produit, il faut suivre toute la procédure des hôpitaux. Se faire consulter, faire des examens et c’est après tout cela qu’on peut voir si on peut administrer ce produit ou pas. Puisqu’il s’agit d’un médicament, nous ne pouvons pas nous permettre de l’administrer n’importe comment ».
L’archevêque métropolitain de Douala ne veut pas mettre en vente son produit, il annonce plutôt un problème de sa production industrielle : « Le produit, Monseigneur Kleda l’a dit, il est gratuit. C’est justement là que se pose le problème. La production est artisanale. Donc il serait difficile de résoudre le besoin qui se pose. Ce sera difficile pour nous. Pour le moment, les patients doivent se rendre dans les formations sanitaires pour se faire consulter. Ils auront les numéros pour nous contacter et nous verrons s’ils sont éligibles à ce traitement ». L’église catholique du Cameroun, par l’archevêque métropolitain de Douala, apporte une solution africaine de plus pour lutter efficacement contre la pandémie. Au Cameroun d’en faire bon usage comme d’autres trouvailles accompagnées par les chefs d’Etats.
David Eyenguè