Dans le souci de résoudre les défaillances prouvées de quelques medias en ligne DK hôtel et MHSC en partenariat avec Semé Beach hôtel ont offert une session de formation ce vendredi 17 avril 2020 à Douala.

Par Djenson Olivera Ngwete

Sous le thème général de : « la place d’un journaliste dans une rédaction », deux modules ont fait l’objet de cette session de formation qui s’est tenue ce     vendredi 17 avril 2020 à Bonaberi dans l’arrondissement de Douala quatrième. En salle de conférence de  DK hôtel ce matin, chacun arbore un masque et tous les participants  sont assis à une distance d’un mètre,  l’un de l’autre,  pour respecter les mesures gouvernementales de lutte contre la pandémie actuel de Covid-19. Journalistes de médias en ligne, étudiants, et même le directeur de cet établissement hôtelier Flaubert Mbiakop, prennent part à cette rencontre avec l’attention et le regard  focalisés sur le senior journaliste David Eyengue déguisé en enseignant pour la circonstance.  Les notions de polyvalence et celle d’équipe pour le journaliste en fonction sont deux modules qui ont meublé les échanges pendant  cette session de formation entre 8 heures et  15 minutes,  et 16 heures, parsemée de trois pauses (café, piscine et de déjeuner) les participants ont également eu droit à une visite de l’hôtel sous le guide du directeur et une des employés en service dans cet établissement.

La notion du décathlonien (athlète qui pratique dix disciplines dans les compétitions d’envergure), la polyvalence du journaliste,  sera désormais collée à tous les  journalistes d’une rédaction. C’est ce qui ressort du développement dans la première partie au module 1. Le modérateur a insisté sur le développement de la diversité de compétences dans au moins 10 disciplines par rubrique d’activité. Pour le second module il est important pour chacun de comprendre qu’en journalisme le travail d’équipe reste et demeure la priorité. D’où la notion de titulaire et remplaçant au sein d’une rédaction, afin d’éviter tout arrêt brusque des programmes ou des contenus.

À la sortie de cette session,  les journalistes participants rentrent avec beaucoup de satisfaction et de détermination pour l’avenir. C’est d’ailleurs le cas de Franck Eric Diffo, présentateur et commentateur des matches de football à LAH – SIH Media, une chaîne de télévision en ligne : «je ne regrette pas d’avoir saisi cette opportunité, je félicite l’initiative puisse que  je rentre satisfait. J’ai une fois de plus compris que le journaliste est en permanence dans une concurrence saine mais je dois améliorer mes efforts au quotidien pour être un  décathlonien aguerris ».

Pour les étudiants qui ont assisté à la formation,  c’était une aubaine, les objectifs de la rencontre ont été atteints Gabriel Ewouna s’est confié à nous : « J’ai surtout appris sur la notion de polyvalence ce jour. Aussi J’ai réussi à lever l’équivoque de cette focalisation à la spécialisation », sauf qu’ils  évoquent une doléance sur la prolongation du temps en nombre d’heures et aussi la multiplication des sessions soit une fois par trimestre. «  J’aimerais qu’à l’avenir les travaux puissent se dérouler jusqu’à 17heures 30minutes ».

David Eyengue quant à lui invite les étudiants a se mettre directement dans la peau des professionnels dès l’inscription à la filière : «les étudiants doivent arrêter de penser qu’ils ont droit à l’erreur juste parce qu’ils apprennent encore ». Mais néanmoins il est content de cette détermination qu’il a observé chez les participants .pour le directeur de l’hôtel, malgré la situation difficile que traverse son établissement à cause de la pandémie qui a vidé tous les établissements hôteliers,  il a vécu un bon moment de partage professionnel et a réitéré sa disponibilité d’accompagner les journalistes dans d’autres rendez-vous du genre. L’on constate après toutes les réactions que cette session a beaucoup apporté à tous ses participants qui ont espoir d’une multiplication de sessions de ce genre,  afin que le blason des médias au Cameroun soit redoré.