Un joueur de tennis à la tête de la fédération
Tennis. Jeannot NGWE, est toujours sur les courts de tennis du Cameroun, raquette à la main, bien qu’âgé de soixante onze ans. C’est l’homme qui a été choisi par le Ministre des Sports et de l’éducation Physique, pour diriger le Comité Provisoire de Gestion de la Fédération camerounaise de tennis, jusqu’à l’élection d’un nouveau bureau.
On a vu tout récemment Samuel Eto’o, dans un match de gala en France aux côtés d’Emmanuel Macron le Président de la République française. Le Président de la Fédération Camerounaise de Football est un exemple de dirigeant du sport, pratiquant la discipline dont il a la charge administrative. Mais, Samuel Eto’o n’est pas seul dans ce cas. Ils sont quelques passionnés de leurs disciplines qui n’ont pas encore définitivement raccroché leurs outils de jeu, ils continuent d’écumer des aires de jeux avec de l’enjeu dans l’adversité. C’est le cas de Jeannot NGWE, le tout nouveau Président du Comité Provisoire de Gestion (CPG) de la Fédération Camerounaise de Tennis. Cet ancien vice-champion du Cameroun n’a pas encore raccroché ses raquettes, bien que déjà âgé de 71 ans.
Jeannot NGWE, le Président du CPG Fecatennis et Blaise DOMTCHE, Président du HTC de Douala, après leur match remporté par le Président du HTC
A l’occasion de la célébration du trophée de la 5ème édition du Tournoi Manengouba, gagné par le Happy Tennis Club de Douala, on a aperçu le Président du CPG dans un match au sommet ce dimanche 28 avril 2024 , face à Samuel Blaise DOMTCHE, Président du HTC. En plus d’une heure et quinze minutes les deux hommes ont chassé les balles de part et d’autres du court N° 2 de ce club, dans un set perdu par le plus âgé des deux protagonistes 4-6 : « Sous une chaleur de plus de 40 degrés, malgré mes 71 ans révolus, je tiens encore la dragée haute à mon jeune frère et ami Samuel Domtche ». Une reconnaissance des forces de son adversaire, et un fair-play qui ne quitte pas l’homme depuis des années. Celui qui a perdu cinq finales de champion du Cameroun à l’époque de sa tendre jeunesse est resté très proche des joueurs de tennis pendant plus de quarante ans après sa retraite professionnelle. C’est cet homme, Jeannot NGWE, sur qui le Ministre des Sports et de l’Education Physique a porté l’espoir d’un retour à la normale à la fédération Camerounaise de tennis. Jeannot NGWE et ses collaborateurs (un vice-président, un rapporteur et deux membres), sont chargés du suivi des affaires courantes jusqu’à l’organisation d’une élection à la tête de la fédération.Nomination de Jeannot NGWE
Comme Samuel Eto’o et Jeannot NGWE, les athlètes des 52 autres fédérations se porteraient mieux, à la seule idée de savoir que le président de leur fédération connait bien les difficultés de la pratique de la discipline. Aux autres ambitieux de suivre ces exemples, pour l’espoir d’une santé des sports et des sportifs dans le Cameroun.
David EYENGUE
