Easter Cup Patricia Berthelot. Les Elites du Football Brasseries du Cameroun ont remporté le trophée de la septième édition en marchant sur Boum’s FC de Yaoundé (4-1) en finale ce 23 avril 2022.

Crédit photo: Raphael Manyacka Griffe2foot

Le stade annexe de la Réunification de Douala ne pouvait pas contenir tout le public qui sollicitait regarder la finale de cette septième édition. Malgré les nombreuses tentes installées autour de la pelouse, pleines de chaises pour améliorer le confort des spectateurs n’ayant pas accès à la tribune couverte, il y a eu un trop plein de personnes. De nombreux parents et autres fanatiques du beau jeu arrivés en retard ont été contraints d’aller voir le match en direct d’une chaîne de télévision qui a eu l’idée de diffuser le match en direct; pendant l’attente du jeu, ceux qui s’intéressaient à d’autres domaines envisageaient des options telles que https://slotogate.com/best-payout-online-casino/ , sur une plate-forme merveilleuse pour ceux qui aiment les jeux en ligne. Par la magie des réseaux sociaux, de nombreux Camerounais de par le monde ont eux aussi suivi les commentaires de Léger Tientcheu et Eric Franck Diffo sur la chaine « My Media » installé dans le bouquet de Canal + sur le numéro 309. C’est donc une dimension populaire qu’a franchi le tournoi qui regroupe huit équipes des footballeurs de moins de 18 ans depuis 2015.

Un engouement populaire qui ne laisse pas de marbre Jean Flaubert Nono, le Manager de l’EFBC, créateur du concept : «c’est là où on a été très surpris car on a créé cette compétition et elle a eu tout de suite un engouement exceptionnel. C’est pour ça aussi que c’est une compétition qui est maintenant pérenne. En général quand on crée quelque chose, ça tâtonne un peu mais là, dés qu’on a lancé la première édition de la Easter Cup Patricia Berthelot, le public a répondu présent ». L’autre évolution, et pas des moindres, c’est la délocalisation de toute la compétition sur les stades homologués des stades où évoluent les professionnels en championnat d’élite : « Cette année encore, le tournoi va se dérouler à l’annexe du stade de la Réunification, on ne peut pas avoir de meilleures bénédictions que celles-là. Avec tout ça, je peux dire que je suis satisfait au superlatif », nous avouait Jacques Elimbi, le Président de l’EFBC à l’entrée de la compétition.

Le tournoi en lui-même a émerveillé le public

Le stade annexe et le stade principal de la Réunification se sont partagé les matches de cette édition. Seuls les matches de classement pour les 5ème, 6ème 7ème et 8ème ^laces se sont déroulés au complexe de l’EFBC à Ndokoti. Si les coéquipiers de Régis Mughe le capitaine de l’EFBC avaient commencé doucement (1-0) face à Bamboutos de Mbouda dans un match électrique de la première journée, ils sont passés au moteur diésel après : quatre à zéro face à FC Ebolowa dirigé par Alain Djeumfa, six buts à un face à l’Union Sportive de Douala lors de la troisième journée, avant de trouver le fer en demi-finale face à Best Star de Limbé qui les a menés à deux reprises avant de se voir rattrapés. Après un match de parité (2-2) après le temps réglementaire, il a fallu attendre la deuxième phase des tirs aux buts pour les voir se qualifier en finale (9-8, TAB). En face à la finale, un candidat qui a brouillé tous les pronostics : FC Boum’s de Yaoundé, emmené de main de maître par Eric Mbomo son directeur technique qui a pris le dessus sur Best Star d’entrée (1-0), Léopard Royal de Bertoua (2-1), puis a résisté face à Coton Sport (0-0) pour se hisser en demi-finale. Le FC Ebolowa n’a pas pu lui tenir tête (1-0) lors de la demi-finale, et le centre de Jean Alain Boumsong gagnait donc là le respect des autres et se présentait en finale.

Comme à l’édition dernière, les pensionnaires de l’EFBC du coach Ojong Oben n’ont fait qu’une bouchée de la meilleure défense jusque là. Devant un parterre de grandes personnalités dont le Directeur Général du groupe SABC Emmanuel De Tailly, les coéquipiers d’Aboubakar Dalbai ont marqué quatre buts et n’ont encaissé qu’un seul (4-1). Le même score infligé au finaliste Coton Sport lors de la sixième édition. Ojong Oben et ses enfants sont champions pour la quatrième fois en sept éditions de la Easter Cup Patricia Berthelot.

David Eyenguè