Le Promoteur du projet Lausanne football Club d’Anguissa a connu les pires retours et retournements de situations depuis qu’il a mis sur pied ce projet de création de centre de football au stade d’Anguissa à Yaoundé, fief du Canon de Yaoundé. Après une première montée en Elite et une descente rapide, le voici en Elite pour une seconde fois.
On doit dire que vous n’êtes pas seulement passionné, mais un téméraire ?
Tout le monde connait un peu la période trouble que cette équipe a vécue et nous avons mis une dizaine d’années à se refaire aujourd’hui on retrouve l’élite je ne peux qu’être satisfait parce que nous avons persévéré dans ce que nous avons choisi de faire malgré les difficultés et ce que nous avons connu comme problèmes financiers et autres. Aujourd’hui, on ne peut qu’être réjouis.
Combien d’années exactement avez-vous passé dans ce qu’on appelle le purgatoire de la région ?
Nous sommes à 12 années. Nous revenons maintenant de manière inattendue, puisque le covid est arrivé et a cassé un peu. Nous n’avions pas beaucoup de compétitions dans les jambes et nous avions peur d’avoir encore à faire un an de compétition pour être totalement prêts. Mais, là, c’est fait !
On ne vous a pourtant pas vu sur le banc de touche de Lausanne pendant toute la compétition, alors que vous avez la casquette pour ?
Vous savez que je suis sous contrat avec le Canon de Yaoundé, et que j’y suis encore comme coach adjoint. Vous savez qu’on ne peut pas avoir deux licences la même année, et c’est la raison pour laquelle c’est mon jeune frère (Alfred Dassi, ndlr) qui est sur le banc.
Lausanne revient en élite au moment où le Tonnerre redescend. Des duels en perspective…
Nous aurions aimé que le TKC reste en première division, parce que le Tonnerre fait partie des clubs mythiques. Lausanne c’est un jeune club, c’est un centre de formation peut-être que la présence de Tonnerre va plus animer la compétition, mais on aurait aimé les voir en première division.
Et si on regardait en arrière depuis la date de création, on ne regrette pas d’avoir lancé ce projet ?
Cela fait 22 ans que j’ai lancé le projet Lausanne, et ce n’est pas aujourd’hui où nous retrouvons l’élite pour la deuxième fois, que je regretterai de l’avoir mis sur pied. Nous avons envoyé beaucoup de joueurs dans les grands championnats, beaucoup (il ne veut citer aucun nom, ndlr).
Propos recueillis par David Eyenguè
