Sanda Oumarou. Le Directeur Général Adjoint de CCA Bank explique pourquoi ses enfants ne doivent pas s’arrêter sur cette défaite instructive. Il annonce d’ailleurs un come-back furieux sur tous les plans.
On vous a vu tenir un discours de soutien à vos joueurs à qui vous avez d’ailleurs offert une prime malgré la défaite. Vous avez affirmé qu’on a appris. Qu’a-t-on appris aujourd’hui à CCA Bank ?
Vous savez, C’est une première pour CCA Bank. Et comme je l’ai dit à mes joueurs, c’est une leçon de vie. Le succès se bâtit avec une succession d’échecs. Il n’y a personne sur cette terre qui peut vous dire qu’il a réussi sans jamais connaitre d’échec. Donc aujourd’hui, c’était une leçon de vie, l’expérience que nous devons accumuler. Mais comme je l’ai dit, CCA Bank sera présent sur tous les plans. Que ce soit sur le plan sportif ou sur le plan du business. Donc on peut compter aujourd’hui sur CCA, que le marché se tienne bien.
On a aussi fait la remarque que vous êtes la seule équipe qui a mobilisé un « femmes-club » (un club de supporters composé de dames) qui accompagne l’équipe à tous les matches. Une organisation de la hiérarchie ou une inspiration des employées ?
Exactement ! Nous ne voulons pas faire des choses à moitié à CCA Bank. Nous voulons faire des choses bien, allant vers la perfection. C’est ainsi que nous avons institué une culture de la performance. Cela, vous allez le retrouver à tous les plans. Nous voulons être premiers au niveau national, et nous avons des aspirations panafricaines ; donc nous voulons mettre les standards au plus haut. C’est à nous de fixer les standards où on veut aller.
Quelle est la place qu’occupe le championnat AFA, à l’intérieur de la banque CCA, quelle est l’importance qu’on lui accorde ?
On ne fait pas que du business. On doit chercher à développer certaines qualités qu’on ne peut pas trouver à la banque. A savoir le team-work. Ce championnat est aussi un bon vecteur de communication. Nous sommes en train de parler avec vous de notre banque, ce qui n’aurait peut-être pas été le cas aujourd’hui, s’il n’y avait pas ce championnat organisé. Donc toutes ces activités-là sont très importantes. C’est aussi une occasion de sortir les collègues de leurs bureaux pour faire autre chose, et aussi rencontrer nos collègues des autres banques. C’est important qu’il y ait ces relations non seulement à l’intérieur de notre banque, mais aussi avec les autres collègues.
Le championnat se joue à Douala, et fait des vagues en entreprise. Certaines équipes ont même commencé à faire venir des collègues amoureux du foot des autres agences du Cameroun. Est-ce le cas aussi pour CCA Bank ?
Vous avez tout à fait raison, on a des collègues qui viennent d’autres villes. CCA aujourd’hui, c’est le troisième réseau, c’est 42 agences à travers le triangle national. Donc vous pouvez comprendre qu’il y ait des collègues qui veulent participer. Nous facilitons cela.
Propos recueillis par David Eyenguè