Le manager de l’Ecole de Football Brasseries du Cameroun est ambitieux pour les prochaines éditions de la Easter Cup Patricia Berthelot.

Après cette finale ici au stade annexe de Bépanda, on peut dire que c’était une bonne idée d’avoir choisi ce stade ?

Bien sûr que les deux équipes se sont fait plaisir et aussi aux autorités et invités qui étaient là. Mais demain, nous souhaitons jouer l’ensemble de la compétition sur les nouvelles aires de jeu  de l’Etat et notre objectif, c’est de pouvoir remplir le stade Mbappe Lepe durant une semaine de tournoi.

Une semaine pleine comme celle de cette organisation, que ressentez-vous en qualité de principal organisateur ?

Un vrai sentiment de satisfaction parce que c’est la première Easter Cup Patricia Berthelot pendant Covid, il y avait de nouvelles contraintes, de nouvelles adaptations. Il fallait pouvoir répondre présents, on a fait notre maximum et je crois qu’on s’en est bien sortis. Les équipes ont joué le jeu. Le public, je crois qu’il ne nous en voudra pas trop, on a été obligés de penser autre chose pour eux parce qu’on connait l’engouement pour ce tournoi, mais on espère qu’il va revenir bientôt apprécier le spectacle des enfants.

A la conférence de presse d’entrée, vous faisiez la remarque qu’il y a beaucoup d’ambitions des clubs à travers les déclarations des capitaines et entraineurs. Vous avez eu l’impression qu’ils ont tenu leurs paroles sur les terrains ?

Oui, ce n’était pas un jeu que faisaient capitaines et entraineurs en conférence de presse. Ils avaient vraiment l’ambition de gagner. Parce que la Easter Cup c’est un tournoi qui fait rêver. Dans ce pays, partout om les jeunes joueurs sont, il y a une volonté de participer à ce tournoi. On a voulu l’installer comme le Montaigu Camerounais, la champion’s league du pays pour les jeunes. On a mis le maximum d’ingrédients pour ça et tous les jeunes footballeurs du pays veulent jouer la Easter Cup Patricia Berthelot. Nous en sommes très fiers, et c’est pour cela qu’il y a un tel engouement.

Vous aviez plusieurs chantiers ; s’il faut ressortir la plus grande de vos satisfactions, vous diriez quoi ?

Pour moi, l’innovation majeure, c’est d’avoir pu offrir le spectacle au public camerounais, parce que je suis convaincu que plusieurs Camerounais ont pu suivre les matches sur internet. Je pense qu’ils ont été agréablement surpris par la qualité du spectacle. Ce que Coton et l’EFBC ont fait aujourd’hui, en termes de spectacle, parfois il y a des matches du football professionnel qui ne le feraient pas. Nous souhaitons que le football des jeunes soit une priorité, et qu’on lui attache plus d’importance. Et je pense que cette finale jouera un grand rôle dans la perception par tout le monde du football des jeunes.

Vous avez eu l’impression comme nous qu’il y avait l’EFBC et Coton à part, puis les autres ?

Non, les matches ont été difficiles. Après, l’EFBC et Coton Sport ont affiché leurs ambitions. Vous avez senti à la conférence de presse une grande détermination, et ils ont été à la hauteur de leurs déclarations. Les deux équipes ont fait un gros tournoi, le score à la fin (4-1) pour l’EFBC est sans doute un peu lourd, mais il fallait afficher sa suprématie, parce que je pense sincèrement ce sont les deux structures au niveau des jeunes les plus avancées du pays. Ils avaient gagné deux fois, nous aussi deux fois, il fallait voir qui allait passer devant. Coton, dans les années à venir essayera de prendre sa revanche, et nous allons défendre notre titre.

Propos recueillis par David Eyenguè NZIMA