Le chef de département des systèmes informatiques de la RTC du PAD, explique le chemin parcouru par ses collaborateurs et lui, afin d’être performants la première année.

 

Nous avons trouvé un système du moins, une infrastructure informatique totalement verrouillée par les anciens exploitants, et il n’était plus possible de faire les opérations. Et en plus de cela, il n’y a pas eu de transition de bases de données entre l’ancien système et le nouveau système, ce qui était un prérequis essentiel pour démarrer les activités. Qu’à cela ne tienne, les informaticiens chevronnés, Camerounais et locaux se sont beaucoup investi pour permettre que le 2 janvier 2020, les activités puissent reprendre. C’est ainsi qu’on a pu mettre en place un nouveau système, c’est ainsi qu’on a pu mettre en place le logiciel NEVIS qui a été utilisé dans sa partie opérationnelle et sa partie facturation et ainsi que d’autres logiciels qui sont importants dans le fonctionnement d’un terminal à conteneurs notamment le logiciel comptable et le logiciel de gestion de la paye et même le système de vidéo surveillance. C’est dans ce contexte là que nous avons trouvé le terminal.

Dans cette phase d’exploitation au cours de l’année 2020, nous avons fait face à de nombreuses difficultés, la plus grosse étant notre forte dépendance à internet, parce que le logiciel NEVIS était déployé sur le cloud. Je tiens à remercier nos partenaires fournisseurs d’accès internet qui nous ont beaucoup accompagnés pour qu’on rende un service acceptable vers nos différents clients et partenaires. Mais qu’à cela ne tienne, nous restions dépendants de cette connexion internet et une coupure improvisée. La direction déléguée a pu se doter d’une infrastructure informatique de dernière génération pour permettre à ce que ce logiciel qui est très sensible puisse être descendu depuis le cloud vers les serveurs en local pour augmenter le taux de disponibilité de ces différents services.

Propos recueillis par David EYENGUE