Julot NGONGANG est un joueur technique qui participe au tournoi OPEN PAPA SUPER ET BYE BYE JOSE. Emerveillé par l’organisation, il promet d’attirer l’attention des responsables de APM, l’entreprise qui l’emploie.

Pour votre premier match, vous n’avez pas fait de cadeau à votre adversaire comme il nous l’a signifié ?

Cela fait aussi partie du jeu. Quand on respecte un adversaire, on ne le prend pas de haut. Donc forcément il fallait l’empêcher de jouer parce que c’est déjà un très bon joueur. Si je lui donnais la possibilité de déployer son jeu, ça devait être un peu plus compliqué. Forcément, il fallait trouver une astuce qui a marché et Dieu merci, c’était la bonne.

Il dit qu’il vous a demandé en off de lui donner encore quelques jours d’entrainement, de lui permettre de regarde sur Youtube quelques beaux coups pour vous jouer, mais vous lui avez dit que ça ne servirait  à rien…

On est des amis déjà, donc ce n’est pas la première fois que nous jouons. Vu les délais que  la compétition  donne aux joueurs de finir les matches de poules, ce serait compliqué d’attendre encore. D’ailleurs, ça n’allait pas changer grand-chose.

Que faites-vous dans le civil ?

Je suis ingénieur en systèmes d’informations je suis DSI dans une entreprise APM pour ne pas la citer, ce sera en même temps une bonne opportunité cette discipline à ma hiérarchie  qui déjà, a manifesté une certaine attention par rapport à ce qui se passe ici. Je crois que la suite des événements permettra de voir APM rayonner dans les événements comme celui-ci.

Que pouvez-vous dire de l’organisation ?

C’est irréprochable. C’est la première fois que je vois une compétition dans notre environnement, avec les clivages qu’il y a dans notre milieu, où seulement l’excellence et le mérite sont primés. Je dois tirer un coup de chapeau non seulement à son promoteur, mais aussi à tous les membres de l’organisation. Aucune organisation n’est parfaite, donc il ne faut pas s’attendre aussi à ce qu’elle soit sans défaut, mais la volonté, la persévérance et l’envie de bien faire c’est ce que je retiens des organisateurs.

David Eyenguè